20 août 2010

La mer de plastique


Les océanologues en parlent depuis plusieurs années. On a déjà décrit et photographié l'île déchet du Pacifique, cette fois les scientistes nous mettent en garde contre celle de l'Atlantique.
Nous ne cessons pas d'utiliser des matières non dégradables. Nous continuons à submerger notre planète de déchet toxique. Nous nous plaignons souvent de la prolifération des armes de destruction massive, des armes nucléaires; pourtant la pollution est bien pire que ces bombes. Et cessons de dire à tort et à travers que le réchauffement et la pollution en général représentent des bombes à retardement : nous y sommes.

Ces îles de détritus qui grandissent sur la mer, grosse comme des pays vont totalement modifier notre mode de vie; et nous venons de lui donner un magnifique coup de pouce avec le déversement du Golfe du Mexique. Ce pétrole brut va joliment s'amuser avec la faune et la flore marine. Beau paysage : deux immenses îles de déchet à l'Ouest et à l'Est; les deux pôles qui fondent en accélérer; le golfe plein de pétrole... Et quoi encore, les centaines de milliers de tonnes des déchets de la ville de New York qui sont déversés quotidiennement à l'aide de gigantesques chaluts au large de la côte de la Nouvelle-Angleterre. La petite planète bleue agonise. En observant cette carte à gauche, bien qu'elle soit à une très petite échelle, 2 000 km au demi-pouce, nous pouvons tous visualiser le danger de cette masse au fur et à mesure qu'elle se rapproche de la côte. C'est le maire Drapeau du Montréal de l'Expo universelle qui doit bien rire dans sa barbe; lui qui a bâti l'Île Notre-Dame pour son Expo 67 à coup de camion de la terre enlevée pour la construction de son Métro, il aurait peut-être suggéré qu'on aille le chercher en remorqueur.

La pollution est-elle hors de notre contrôle? La réponse est entre vos mains toutes les fois que vous utilisez du matériel qui survivra presque éternellement parce que la science aura réussi à stabiliser chimiquement un produit de consommation.



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