27 février 2007

Le village global

En train de rédiger un article sur la masse d'écriture produite à l'heure actuelle grâce à l'informatique et à ses nombreuses plateformes. Tout à coup, le village global de Marshall McLuhan m'est revenu à l'esprit. Curieux comme le vieilles discussions des années 70 et 80 peuvent soudainement prendre de l'âge alors même que ce concept d'unicité rajeunit et se déploie comme un papillon hors de sa crysalide.

"Global village is a term coined by Wyndham Lewis in his book America and Cosmic Man (1948). However, Herbert Marshall McLuhan also wrote about this term in his book The Gutenberg Galaxy: The Making of Typographic Man (1962). His book describes how electronic mass media collapse space and time barriers in human communication, enabling people to interact and live on a global scale. In this sense, the globe has been turned into a village by the electronic mass media." Merci Wikipedia!

Le village global de la Galaxie de Gutenberg est une version de 1962 de la technologie électronique. C'est la préhistoire!

"The Medium is the Message" is a phrase meaning that the generic form of media is more important than any "meaning" or "content" that the media conveys. For Marshall McLuhan, the content of media is irrelevant. The form of the medium itself is what changes our consciousness." Merci Wikipedia!

En effet, voilà bien où nous sommes aujourd'hui: le moyen est le message et le contenu accessoire. Quelle révélation!

Longue vie à McLuhan.

23 février 2007

Les sondages

Naturellement, l'élection nationale française et celle du Québec, bien que deux manifestations de consultation populaire, comportent de très importantes différences. Toutefois, les sondages ont similairement envahi leurs réprésentants médiatiques respectifs. La population se retrouve assailli de toutes parts par ces constats de la situation des différents candidats en lice.

Nous vous présentons ici un texte fort intéressant du Monde qui donne à réfléchir.

17 février 2007

Les journalistes politiques



C'est une expérience que les journalistes politiques font presque tous les jours, en reportage, au café, dans les dîners privés où l'on parle de l'élection présidentielle. La question vient en général très vite : "Alors, qui va gagner ?" Quelques minutes plus tard, arrive la critique : "Vous, les médias parisiens, vous vous trompez toujours !" Entre ce statut de supposé devin et la réputation de mauvais expert, le piège est toujours inextricable.


"Nous avons un véritable problème de crédibilité depuis le 21 avril 2002, évidemment accentué depuis la campagne référendaire de 2005, reconnaît Renaud Dély, directeur adjoint de la rédaction de Libération. On nous reproche notre arrogance, on nous soupçonne de vouloir orienter les votes et parfois, dans le même temps, de ne pas assez le faire." Il se souvient ainsi qu'au lendemain de l'élimination de Lionel Jospin par Jean-Marie Le Pen, au premier tour de la présidentielle de 2002, les lecteurs de Libération faisaient ce type de reproche à leur journal : "Vous ne nous aviez pas dit que Le Pen pouvait l'emporter. Si vous l'aviez fait, nous n'aurions pas voté pour Besancenot, Laguiller, Chevènement, Taubira, etc."