4 juillet 2010

Du calme...

Dans quelques années, notre demeure nous enterrera.

Vous devez lire ceci: http://www.nytimes.com/2010/07/04/weekinreview/04schwartz.html?_r=1&ref=global-home

Ce commentaire contient ces quelques vers:
The basic problem, Mr. Plait said, is that people rarely look up into the dark sky and know what’s normal, much less abnormal. The singer James McMurtry summed it up nicely in his song “Levelland”:


«Mama used to roll her hair
Back before the central air
We’d sit outside and watch the stars at night.
She’d tell me to make a wish,
I’d wish we both could fly.
Don’t think she’s seen the sky
Since we got the satellite dish. ...»
Et moi qui écris cela sur un ordinateur, branché sur un réseau sans fil à la maison.
«Still, we hold on to the mysteries left to us, savoring guilty pleasures like Larry King’s alien (check the picture — that could be a family resemblance) and not trying too hard to understand phenomena like the Marfa lights. On this planet, where a hole in the ground of our own making spews millions of gallons of toxic slush, surely it’s O.K. to hope that there’s intelligent life, well, somewhere.»

We are beyond guilt. We are part of the pattern.

Mais, bientôt, toujours plus tôt qu'on ne le pense, notre environnement changera encore plus vite. La nature disparaîtra pour ne plus laisser place qu'au pouding consommateur. Cette situation n'est pas alarmante; elle s'avère totalement naturelle. Elle libère l'ordre des choses.

Plus je regarde ce paysage lunaire, ou martien, mais surtout terrien, je me rappelle que nous ne vivons que sur une toute petite portion de la planète. De plus, nous, qui nous émoustillons sans répit sur nos impacts environnementaux, nous n'occupons qu'un grain de sable. Nous sommes la risée de l'univers et du reste de la planète qui tente de survivre. Les autres sont bien loin des droits de l'homme; de fait, donnez-leur une plateforme de forage et deux mille éoliennes dans leur cours et ils vont vous remercier d'avoir mis du riz dans leur bol. Vous pensez détruire la planète. Quelle illusion! Nous nous détruisons pour laisser place à d'autres. La planète, elle s'en balance de sa chaleur, des hommes et des barils d'or noir. Elle aura la paix un peu plus rapidement.




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