17 novembre 2010

Darrell Powe

Gorilla Moonsoon

Le bûcheron! Le luttteur! Le gorille! Quand un humain dédie ses talents à la destruction d'autrui.



C'est injuste pour les ouvriers de la forêt. Ils ne sont pas aussi myopes: ils frappent sur les arbres.
 
Monsieur Darrell est, de toute évidence, d'une grande intelligence. Il a réalisé au cours de sa carrière que son utilité dans le sport était de détruire les athlètes talentueux autour de lui; il lui fallait tout simplement accumuler le moins de minutes de pénalité en assénant délibérément, mais le plus hypocritement possible, les coups les plus vicieux possible et retourner au banc récolter son biscuit de l'instructeur moron qui lui en avait confié la tâche en premier lieu. Le commissaire donnera peut-être quelques matches de suspension que se fera un plaisir de défrayer l'équipe au nom de son apôtre de la croix de fer; cela dépendra de la température de sa douche ce matin et de l'accueil qu'il a reçu quand il a déposé sa luxueuse limousine avant de siéger dans son moelleux bureau de quelque élégante tour de bureau du Centre-ville.
 
Monsieur Darrell ne s'en fait pas. Il deviendra peut-être commentateur ou vedette. Les exemples ne manquent pas. Des débiles, il y en a plein l'écran. Il peut continuer le beau travail de destruction: après les poings et les sacres, les bagues et les rires gras.

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