26 novembre 2010

Blanche et feu


Le baroque tourne et virevolte. Il s'énerve, en rajoute, glisse et revient. Il n'en finit plus de monter et descendre la spirale. Ici, les notes si claires et finalement si brève du hautbois l'imprime à notre oreille comme un soleil qui perce un nuage d'une blancheur immaculée.


Certaines paroles repirent par elle-mêmes. Certains mots codent plus facilement les sensations directement sans traverser le lexique. Il faut laisser faire; laisser pénétrer les sons pour voir jusqu'où ils iront...


Une amie française à sa première neige mentionnait la belle blacheur ce matin. Les enfants l'avaient remarqué aussi. Je m'étais contenté de déglacer la voiture... Le ciel n'était gris que pour certains.


Un air mélancolique pleine de vague des passions. Chaque note me ramène à la maison, au Survenant. Quelles mystérieuses années à moitié rêvées... à moitié proscrites...

1 commentaire:

Isabelle Gareau a dit...

Bonjour M. Picard,

Juste une petite rectification, dans la première vidéo, nous entendons un hautbois et non une clarinette. La mélodie est magnifique. Merci de partager cette musique.

Isabel G.