Merci Miriam, Ève, Laurence et Emma!
Ce matin, regardant Laurence gravir les marches de l'autobus scolaire, Emma a éclaté en sanglots. Elle voulait suivre sa grande soeur à l'école.
— Encore quelques années, tu iras aussi entamer ton parcours d'apprentissage. Comme Miriam et Ève, voilà quelques années.
Difficile à décrire le bonheur de voir ses enfants se lancer des défis qui donnent des frissons; la grandeur de leurs ambitions, puis l'ampleur du risque, vous font passer des nuits blanches. Oh! Vous apprivoisez bien, lentement et sûrement, les étapes de leur vie. Toutefois, ils arrivent toujours à vous remettre sur le qui-vive : père un jour, père toujours. Miriam apprend à frayer dans une multinationale; Ève se taille un écrin dans la grande, l'immense, ville de Toronto. Laurence s'élance vers sa maternelle. Alors, ma petite Emma, calme-toi lorsque ta soeur s'éloigne. Tu y parviendras aussi à ce monde qui exigera le meilleur de toi. Tu auras tes bonheurs et tes malheurs; tes gloires et tes misères; tes succès et tes échecs. Je tenterai de t'accompagner; mais même quand je ne serai pas à tes côtés, je t'accompagnerai tout de même. Un compagnon de route comme grand-papa Ernest l'a été pour moi. Une bouée de sauvetage quand le vent est trop fort ou que la brume est trop épaisse. Aujourd'hui, c'est plutôt ta grand-mère Bibianne qui sert de guide quand les remparts risquent de céder. On va la voir souvent pour lui dire un mot. Alors moi aussi, je serai toujours quelque part à attendre tes messages. Ne t'inquiète pas, je t'entendrai, comme je crois avoir entendu tes soeurs malgré de grandes distances et de longues absences. Je te suivrai avec mes yeux, avec mon coeur. Et je tenterai de dormir paisiblement, inutile espoir, en faisant confiance au destin et à ta force. Je tenterai de rationaliser mon absence ou la distance qui pourra parfois nous éloigner l'un de l'autre.
Merci mes filles! Si les deux dernières ralentissent la gangrène des années, les deux aînées représentent le meilleur modèle que l'on puisse espérer.
Merci Miriam, Ève, Laurence et Emma!
Ce matin, regardant Laurence gravir les marches de l'autobus scolaire, Emma a éclaté en sanglots. Elle voulait suivre sa grande soeur à l'école.
— Encore quelques années, tu iras aussi entamer ton parcours d'apprentissage. Comme Miriam et Ève, voilà quelques années.
Difficile à décrire le bonheur de voir ses enfants se lancer des défis qui donnent des frissons; la grandeur de leurs ambitions, puis l'ampleur du risque, vous font passer des nuits blanches. Oh! Vous apprivoisez bien, lentement et sûrement, les étapes de leur vie. Toutefois, ils arrivent toujours à vous remettre sur le qui-vive : père un jour, père toujours. Miriam apprend à frayer dans une multinationale; Ève se taille un écrin dans la grande, l'immense, ville de Toronto. Laurence s'élance vers sa maternelle. Alors, ma petite Emma, calme-toi lorsque ta soeur s'éloigne. Tu y parviendras aussi à ce monde qui exigera le meilleur de toi. Tu auras tes bonheurs et tes malheurs; tes gloires et tes misères; tes succès et tes échecs. Je tenterai de t'accompagner; mais même quand je ne serai pas à tes côtés, je t'accompagnerai tout de même. Un compagnon de route comme grand-papa Ernest l'a été pour moi. Une bouée de sauvetage quand le vent est trop fort ou que la brume est trop épaisse. Aujourd'hui, c'est plutôt ta grand-mère Bibianne qui sert de guide quand les remparts risquent de céder. On va la voir souvent pour lui dire un mot. Alors moi aussi, je serai toujours quelque part à attendre tes messages. Ne t'inquiète pas, je t'entendrai, comme je crois avoir entendu tes soeurs malgré de grandes distances et de longues absences. Je te suivrai avec mes yeux, avec mon coeur. Et je tenterai de dormir paisiblement, inutile espoir, en faisant confiance au destin et à ta force. Je tenterai de rationaliser mon absence ou la distance qui pourra parfois nous éloigner l'un de l'autre.
Merci mes filles! Si les deux dernières ralentissent la gangrène des années, les deux aînées représentent le meilleur modèle que l'on puisse espérer.
Merci Miriam, Ève, Laurence et Emma!
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