10 février 2011

Demain, je saurai écrire...


Il faut lire, puis écrire, puis aimer sa langue, n'importe quelle langue, mais la sienne d'abord, car les mots, comme les paroles, s'imbriquent les uns aux autres pour édifier le sens; non pas le seul sens d'un message, mais aussi celui de notre individualité.

Dans ce témoignage du Figaro, Natacha Polony décrit fort bien la situation désastreuse de cet amour de la langue et de sa fierté à la connaître.

Les jeunes apprennent à détester le français scolaire avec lequel on les force à se battre à coup de férule psychologique. Les jeunes s'immergent totalement et de plus en plus dans leurs SMS et leurs clavardages et leurs réseaux sociaux virtuels dans lesquels ils forgent une langue à leur image efficace, moderne et exacte.

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