26 août 2009

Ted Kennedy



Has enough been said? I guess not...

John, le grand frère, commença par son assassinat. Le deuxième, Robert, amplifia le psychodrame sous les balles de Sihran B Sirhan. Le plus jeune allait survivre politiquement beaucoup plus longtemps. On se demande bien pourquoi : parce qu'il n'était pas président? Peut-être. Pourtant, il a tout fait pour le devenir à une certaine époque.

John et Robert durèrent le temps d'un coup de coeur; Edward a vieilli dans la machine comme le vieux Joseph dans sa fortune. On a dit que John n'avait jamais travaillé un seul jour de sa vie. On pourrait sans doute dire la même chose de Robert. On ne peut très certainement pas en dire autant de Ted. Il faut travailler fort pour renouveler à chaque quatre ans un mandat électif. Peu importe l'argent, les gens ne sont pas dupes au point d'élire à répétition un homme, toujours le même, à leur sénat.

Bien sûr, il y eut toutes sortes de drames et de scandales, mais jamais d'assez grotesque ou grotesque pour le remiser aux oubliettes. La lecture de plusieurs articles à son sujet permet de constater le populisme de ce bourgeois. À la tête de plusieurs dizaines de millions de dollars, il se faisait le défenseur de la veuve et de l'orphelin. Ce scénario ne tourna jamais à la théâtralité; son honnêteté prévalait toujours. Depuis 1962, sans coup férir, il revenait au Sénat américain sous la bannière démocrate pour clamer la justice sociale.

La mort des deux premiers Kennedy a soulevé l'horreur. La mort de Ted Kennedy soulève l'inquiétude devant la perte d'un grand défenseur et l'espoir de pouvoir encore célébrer de grands américains.

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