13 août 2009

The Horseman's Graves, Jacqueline Baker



Un cadeau. Un emballage rude. Des rubans effilochés par le vent qui charrie le sable des prairies. L'histoire de Baker nous met la poussière et les tumble weeds dans les yeux. Des pionniers sauvages et rustres coulés dans le roc absent de la sécheresse semi-désertique d'une Saskatchewan aussi vile que fière, aussi mystérieuse que vierge; qui pourtant absorbe tous les vices, et les vicissitudes, que l'humanité place dans son chemin.

Personne n'est beau; tout le monde s'accroche, mais nous accroche aussi à leur environnement maudit. Mais qu'ils ont choisi comme des centaines de milliers d'oubliés ont choisi, juste au sud, des prairies tout aussi inhospitalières. Les cowboys et les vipères courent le même bétail :

Ronnie shifted on the pew beside his mother and coughed and felt too warm, and his mother frowned over at him, but he could not sit still, the air was too close - why would someone not open a window? - and so he rose, and saying, "Excuse me, pardon, excuse me, please," he squeexed down to the end of the pew and into the aisle and toward the door, while Father Rieger frowned down at him, saying, "And so on this Easter Sunday morning, we must all ask ourselves" - his voice following Ronnie out the door and into the bright morning - "Is it life everlasting which I seek, or only the tomb erternal?"

Seulement la vie, révérend, malgré cette nature infâme qui ne cherche qu'à détruire l'oeuvre en émergence. Pas nouveau, de tous les temps, la littérature canadienne à relever ce noeud gordien de la survivance. Point bien intéressant d'ailleurs : si la survie, version francophone passe dans le Québec par la religion, la culture et la langue, c'est un luxe que les pionniers de l'Ouest n'ont pas. Tu marches ou tu crèves versus tu plies et tu t'assimiles.


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