Je pense à Obama. Je reste froid face à ce personnage rongé par l'ambition. Oh! Horreur! J'ai trouvé McCain sympatique au Saturday Night Live. Noir ou blanc? Les démocrates, en panne sèche de candidat charismatique, court-circuité par l'ex-première-dame Clinton-je suis-corrompue-à-l'os, a jeté son dévolu sur une étude de marché qui définissait la couleur d'un preacher s'avérait le seul compétiteur valable pour remplacer le preacher blanc. Pauvre McCain, soldat de plomb, Top Gun de la plèbe, riche par alliance, qui ignore le nombre de ses maisons... de son épouse : cela dit assez l'importance qu'il accorde à ce détail. Et si on demandait à Barrack le total de ses placements...!?
Je pense à l'attention médiatique universelle sur l'élection présidentielle. Fugace! Une marée d'humains à la recherche d'une cause. Je pense que tout cela est vain : une horde de minus en orbite du soleil tentant de placer leur ombre pitoyable en relation avec l'Astre. Les Américains décideront et nous vivrons avec leur décision... une fois de plus... en bon conquis!
Je pense à la futilité de parler. Au manque de courage d'agir. Il vaut mieux faire le spectacle que marcher à l'affront. Mercredi matin, nous pleurerons notre dépendance, peu importe le résultat, car notre société se sera prouvée une fois de plus que notre colonialisme n'est pas seulement dans notre âme, il siège dans notre génétique.
Je pense à la destruction... Non! Je pense à mon prochain congé pour me baigner avec Bob de l'Ohio qui vit en Floride grâce à son ingénierie dans une multinationale pour discuter des vraies affaires : la culture générale d'un Américain intelligent!
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