1 novembre 2007

Les polémiques

J'ergote, tu t'obstines, il argue, nous boquons, vous débattez, ils s'enlisent.... La conjugaison du magazine littéraire de ce mois-ci.

D’entrée de jeu, Jean-Louis Hue signale dans l’avant-propos : « On jous reprochera peut-être de rapporter des chamailleries parfois dignes d’une cour de récréation. « Les polémistes me dégoûtent », disait Bernanos, se repentant des éreintements dont il accabla tant sse ses contemporains. La polémique, quand elle relève de la manie, esst vaine, voire dégradante. Mais elle sait être salutiare queand elle surgit avec à-propos pour aviver le débat, Elle s’apparente a;ors à une joute où il s’agir moins de terrasser l’adversaire que d’enrichir une réflexion commune. »

Je connais plein de philosophes, certains ont même un diplôme à l’appui de leurs longues arrangues. Ils sont habituellement fort gentils. J’en comprends certains, j’en écoute d’autres, mais je les respecte tous, car ils correspondent à cette recherche d’une vérité. Je préfère Chomsky; c’est un linguiste; je préfère le verbe au sillogisme. Mais comme j’aime bien me quereller et m’entendre parler, je joue le jeu à fond. « Une bouche qui se permet de parler ainsi ne mériterait-elle pas d’être fermée à cous de bâton plutôt que réduite au silence par une réfutation en règle? » (Bernard de Clairvaux au sujet d’Abélard, le premier professeur à forniquer officiellement avec sa pucelle d’élève). Quel verbe dans le phrase; quel tissage de sens qui miroite comme un prisme mille interprétations. La logique rejoint le mot.

Aujourd’hui, nous sussurons nos mots faute d’en utiliser, d’en connaître un nombre suffisant : « réduction des pratiques discursives aux traces textuelles; élison des événements qui s’y prduisent pour ne retenir que des marques pour une lecture; inventions de voix derrière les textes pour n’avoir pas à annalyser le modes d’implication du sujet dans les discours » Les mots et les mouches… partout! Foucault détruit Derrida en infirmant son texte. Que dire quand on raconte tout. La réalité ne peut toujours se photographier; faut bien le peindre quelque fois! Mais là, il faut des instruments : du temps, des brosses et des spatules, du canevas et du bois, des tubes et une palettes… de l’intelligence, de l’imagination, de l’honnêteté et de l’éthique.

Zarathoustra dit : « L’homme de la connaissance doit non seulement savoir aimer ses ennemis, mais aussi haïr ses amis, C’est mal récompenser un maître que de rester toujours son diciple. » Vive l’argent et les cotes, nous les aimons et les respections au-delà de nos pères. Le sur-homme est né, il est dans mon journal du matin!

Lisez donc octobre 2007, no 468, du Magazine Littéraire juste pour avoir raison lors de votre prochaine conversation avec un philosophe. Qui sait…!

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