12 décembre 2005

Le nez dehors...

Vers 19 heures, je sors pour réinstaller le banc de Laurence dans la fourgonette. Dès que j'ouvre la porte, une senteur très familière me prend aux narines: la patinoire de Shea en arrière de chez nous...

J'avais sans doute une dizaine d'années. Tout le voisinnage se ramassait chez Mike Shea pour jouer au hockey. Une patinoire cahoteuse d'environ 30 pieds sur 15 tout au plus nous permettait de rêver à nos héros. Les plus grands conflits émergeaient lorsque deux joueurs ou plus voulaient être Cournoyer ou Henri Richard ou Backstrom. On finissait tous par s'entendre. Ce fut le site de mon premier deuil de sportif : un bâton cassé. Après bien des promesses, mon père accepta de m'en racheter un autre.

That was our Field of dreams. Thank you Mister Shea. So long Mike, wherever you are...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

C'est fou comment un petit détail chimique comme l'odeur peut nous faire revivre des portions de notre histoire que nous avions rangé dans l'oublie.