En harmonie. On oublie le négatif. Le pas des deux; la danse duo. La ronde trio. L'enfance rêveuse!
28 février 2009
Pas de deux
En harmonie. On oublie le négatif. Le pas des deux; la danse duo. La ronde trio. L'enfance rêveuse!
26 février 2009
J'ai été programmé
25 février 2009
Communiquer
Je dis beaucoup ; beaucoup trop. Je parle comme je respire ; je devrais écrire plus et parler moins... La plupart du temps, je parle pour respirer plutôt. Est-ce que je communique? Non, je ne crois pas parce que peu de gens entendent. Oh! Ils écoutent ; mais n'entendent absolument rien.
Je fais présentement partie d'un chantier sur la communication à mon collège. On cherche comment nous pourrions améliorer les communications. Hum ! On a engrangé un peu plus de quatre heures déjà en discussion, en remarque, en proposition. La chaloupe tient l'eau. L'atmosphère est sereine. Le contenu ? Non pas encore. Confidentialité. Et c'est bon comme cela. On finit le travail ; on soumet les recommandations ; on attend ; le ballon revient... et la balloune crève !
On crémera un peu plus épais ou on apportera des correctifs.
Une chose est certaine, je n'ai pas l'impression de perdre mon temps. Bien malheureux de voir le peu d'enthousiasme qu'a suscité cette initiative. Ce fait est symptomatique : il y a des problèmes dans mon collège parce que le crémage est trop épais et la vérité perdue. Quand on investit dans l'image, on s'éloigne nécessairement de la réalité. Quand on dépense pour la galerie, on doit souvent couper dans la stucture. Il y a un quartier dans la ville de St-Louis qui faisait pitié dans les années 70. Mais il fallait le savoir parce que lorsque vous déambuliez sur les rues vous n'aperceviez que des façades de pierres et de briques imposantes et opulentes sous des arbres immenses où les écureuils et les oiseaux chanteurs s'excitaient dans des concerts harmoniques. Il fallait savoir. Savoir qu'à l'intérieur de ces murs cossus, il n'y avait que ruine. Les riches bourgeois avaient délaissé leur manoir citadin pour des villas banlieusardes ; ils avaient quitté le centre-ville. Le quartier gardait son charme, mais avait perdu sa substance. C'est mon collège. Dans les années 90, des yuppies sont revenus dans le quartier. Ils ont acheté à rabais ; ils ont rénové ; installé leurs mille caprices dans les multiples chambres... parfois un ou deux enfants : ils ont donné la vie. Bon ! Ils ont rebranché le frigo, d'accord. Les murs de pierres et de briques ont trouvé des mignons; les arbres sont devenus creux; les écureuils, obèses; les merles, enroués.
24 février 2009
Bien assis dans ma ségrégation
Dans la presse du Québec, un peu partout, ces derniers jours, on obnubile sur le taxage à l'école. Des témoignages fusent de blessés présents et passés; d'autres, plusieurs sans doute, lisent tout ça en se demandant quand viendra leur tour.
19 février 2009
Le jeu
18 février 2009
Quelle laideur bienfaisante!
17 février 2009
Défaite victorieuse...
Trois-Rivières célébrera la défaite que les troupes françaisses infligèrent aux Américains, tout frais tout beaux, nouvellement indépendanst grâce à leur pustch contre les britanniques. Si on invitait les gouverneurs de la Nouvelle Angleterre ou quelques maires frontaliers pour la célébration historique, ils riraient grassement: Hey! Sure, I'll be there. For once that you succeded in pushing us back...
Ce dont on se vante moins à propos du 8 juin 1776, c'est que cette Bataille des Trois-Rivières oppose les insurgés des Treize colonies aux troupes du roi d'Angleterre. Autrement dit, cette victoire britannique contre les américains, on va la célébrer. Alors pourquoi le plat des plaine d'Abraham? Parce que les Anglais qui défont les Français, ça fait plus mal que des canadiens à la solde des Anglais à qui on ordonne de chasser ceux qui viennent de se libérer.
D'autre part, dans l'Est, on remue ciel et terre pour que Grand Pré devienne un site commémoratif de l'Unesco à cause de la déportation des Acadiens (http://www.radio-canada.ca/regions/atlantique/2009/02/16/004-NE-grand-pre-unesco_n.shtml) : Le Grand Dérangement. Ils étaient où les canadiens à la solde des britanniques quand ces francos qui refusaient de prêter serment à la royauté britannique ont été déportés comme des pourceaux aux quatre coins de l'Amérique? À la messe, à écouter monsieur le curé qui les encourageait à respecter le captain qu'il recevaint à souper les samedi soir.
Vive les québécois! Gros Jean comme devant...
16 février 2009
Allez chante un peu le refrain...
De l'esprit des lois
«Dans quel gouvernement faut-il des censeurs? Il en faut dans une république, où le principe du gouvernement est la vertu; mais encore les négligences, les fautes, ne certaine tiédeur dans l'amour de la patrie. des exemples dangereux. des semences de corruption; ce qui ne choque point les lois, mais les élude; ce qui ne les détruit pas, mais les affaiblit: tout cela doit être corrigé par les censeurs.» (livre I V XIX)Nous vivons dans une monarchie constitutionnelle par procuration. Nous vivons dans une république par procuration. Notre esprit des lois est biscornue. Nous respections l'organigramme de la couronne britannique, mais sans y accorder assez de crédibilité pour en respecter les fondements. On peut réaliser toute l'importance que la reine revêtit pour Blair! Ici, Harper devrait se fier à Michaëlle Jean... Pas vraiment! Au Sud, on se veut le miroir de cette république impériale, mais en oubliant des paramètres fondamentaux: un leader élu au suffrage universelle et deux chambres électives aussi d'une puissance despotique. Et les lois dans tout cela...